J’ai appelé ici « musique nationale » la musique du tambour, qu’elle soit sous la forme ressuscitée de « danse du tambour », ou apparaissant comme des fragments de matière brute insérés dans de la musique électronique. Dans le deuxième cas, il est clair que l’origine est double: la musique électronique appartient désormais à la scène internationale; je l’ai toutefois mise dans cette catégorie puisque la présence de chants traditionnels remixés est immédiatement identifiée comme telle par les auditeurs groenlandais. J’ai également fait figurer à cette place des chansons qui sont musicalement moins facilement identifiables, mais dont les textes font clairement référence à une « identité inuit »